Le SCEAM félicite l’Union Africaine pour son intégration au G20

Stanislas Kambashi, SJ – Cité du Vatican

Le Symposium des Conférences Episcopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM) se réjouit de l’intégration de l’Union Africaine (UA) comme membre permanent du G20. Ce forum de coopération économique et de finance réunit les pays les plus industrialisés et ceux émergents, dans l’optique de trouver de nouvelles règles pour faire fonctionner l’économie mondiale et «de nouveaux moyens pour rééquilibrer la croissance à l’ère de la mondialisation». Dans sa lettre datée du 14 septembre 2023 et signée par son président le cardinal Fridolin, archevêque de Kinshasa (RDC), le SCEAM félicite le président en exercice de l’UA, Azali Assoumani, président des Comores ; les chefs d’Etats ainsi que le président de la Commission africaine, le tchadien Moussa Faki Mahamat.

Faire entendre la voix de l’Afrique et favoriser le développement des pays africains

Le SCEAM souhaite que «l’Union Africaine puisse jouer un grand rôle en faveur du développement des pays africains au sein de cette organisation qui réunit plusieurs pays venant des cinq continents». Il espère aussi que l’UA fera entendre la voix de l’Afrique au sein du G20 et apportera «sa contribution à l’instauration d’une justice économique et d’une paix durable dans le monde».

L’Union africaine a été admise samedi 9 septembre 2023 par les dirigeants du G20 réunis les 9 et 10 septembre 2023 à New Delhi, en Inde, comme membre permanent de cette organisation rassemblant les économies les plus développées et émergentes de la planète. Le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, s’était félicité de cette adhésion, soulignant qu’elle offrira un cadre propice pour amplifier le plaidoyer en faveur du continent et pour son efficace contribution à relever les défis mondiaux. Le président sénégalais Macky Sall avait, lui aussi, salué cette intégration, dont il s’était fait «un avocat ardent». Le continent africain n’était jusque-là représenté au G20 que par un seul Etat, l’Afrique du Sud, dont le président Cyril Ramaphosa s’était dit «ravi» de la place offerte à l’UA.

Le G20 était jusque-là composée de l’Union Européenne et de 19 pays: l'Argentine, l'Australie, le Brésil, le Canada, la Chine, la France, l'Allemagne, l'Inde, l'Indonésie, l'Italie, le Japon, le Mexique, la Russie, l'Arabie Saoudite, l'Afrique du Sud, la Corée du Sud, la Turquie, le Royaume-Uni et les États-Unis d’Amérique.