Léon XIV aux religieuses: «Là où il y a de l'amour, il n'y a pas de peine»
Augustine Asta - Cité du Vatican
«Pour rencontrer le Seigneur dans la vie que nous avons embrassée avec tant de joie, nous devons, comme des pèlerins, parcourir un chemin», a fait savoir le Souverain pontife. S’il est vrai «qu'il existe de nombreux chemins, tous se réduisent à deux: la miséricorde et la vérité», a-t-il précisé, recevant en audience mercredi 10 octobre, les sœurs Augustines récollettes de la Fédération du Mexique, venues à Rome en cette Année Sainte «pour vivre un moment de rencontre avec le Seigneur».
Marcher vers le Seigneur
Pour le Saint-Père, c’est par la miséricorde et la vérité, que «nous marchons vers le Seigneur, en servant comme Marthe dans les œuvres de miséricorde, ou en nous reposant comme Marie aux pieds de Jésus pour contempler la vérité». Et saint Thomas de Villeneuve, «le saint évêque de Valence nous enseigne que c'est là le chemin que nous montrent l'Évangile et l'apôtre Paul», le «chemin de l'amour», a détaillé le Pape.
Cet amour, a-t-il poursuivi, est quelque chose «que l'on reçoit comme un don». Citant encore saint Thomas de Villeneuve, Léon XIV, a rappelé que «notre voyage commence par le cœur». Dieu, en effet, a-t-il dit «ne regarde pas ce que tu fais, mais comment tu grandis dans le désir et l'amour pour Lui, car, même s'il est vrai que chacun sera jugé pour ses œuvres, la valeur des œuvres réside néanmoins dans la charité du cœur». Aussi, a-t-il noté «lorsque le feu de l'amour fait défaut, les efforts perdent leur sens et deviennent ‘‘un fardeau pour l'âme’’». Par ailleurs, fait savoir le Souverain pontife, «là où il y a de l'amour, il n'y a pas de peine».
Terminant son discours, le Saint-Père a invoqué «la protection maternelle de notre Mère du Bon Conseil et l'intercession de saint Thomas de Villeneuve, qui a tant aimé la mission en Amérique».
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