Angélus: Léon XIV invite à reconnaître notre besoin de miséricorde
Jean-Paul Kamba, SJ – Cité du Vatican
Depuis la fenêtre du Palais apostolique, le Saint-Père a rappelé les deux figures contrastées de l’Évangile du 30e dimanche du Temps ordinaire C: le pharisien, sûr de sa propre justice, et le publicain, conscient de son péché. La prière du pharisien, centrée sur la vantardise et l’orgueil spirituel, a-t-il fait remarquer, «reflète une observance stricte de la Loi, certes, mais pauvre en amour, faite de “donner” et “avoir”, de dettes et de crédits, dépourvue de miséricorde». En revanche, celle du publicain révèle un cœur ouvert à la grâce: «O Dieu, aie pitié de moi, pécheur».
L’humilité, chemin de vérité et de guérison
Léon XIV a souligné le courage du publicain, qui ose se présenter devant Dieu malgré son passé et sa réputation.
Le Saint-Père a également expliqué que «ce n’est pas en affichant ses mérites que l’on se sauve, ni en cachant ses erreurs, mais en se présentant honnêtement, tels que nous sommes, devant Dieu, devant nous-mêmes et devant les autres».
Citant saint Augustin, il a comparé le pharisien à un malade qui cache ses plaies par orgueil, et le publicain à celui qui, humblement, expose ses blessures pour être guéri: «Nous ne sommes pas surpris que ce publicain, qui n’a pas eu honte de montrer sa partie malade, soit reparti guéri».
«N’ayons pas peur de reconnaître nos erreurs»
Léon XIV a par ailleurs encouragé les fidèles, à l’instar du publicain, à ne pas craindre de reconnaître leurs faiblesses: «N’ayons pas peur de reconnaître nos erreurs, de les mettre à nu en en assumant la responsabilité et en les confiant à la miséricorde de Dieu». Ce chemin d’humilité, a-t-il affirmé, permet à la fois la guérison intérieure et la croissance du Royaume de Dieu «qui n’appartient pas aux orgueilleux, mais aux humbles».
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